Une journée de petits bonheurs avec « Jacky »
« Bluebird » de l’écrivaine G. DAMAS et les 5eA, 5e B, 6eP, 6e A
6 juin…
« L’oiseau bleu » est le nom d’une pièce du seul Nobel Belge en littérature : Maurice Maeterlinck. Il pourrait être le symbole des « petits bonheurs qui sont à nos côtés ». Cette anecdocte partagée par l’écrivaine Geneviève Damas,pour expliquer l’un de ses titres, est l’une parmi les nombreuses réponses aux questions de nos élèves durant sa visite.
Quelques avis des élèves de 6e A
« Madame Damas, une écrivaine passionnée, à l’écoute de nos questions, qui prend le temps de nous répondre en détails et en toute transparence. »
« Une autrice qui nous rappelle qu’en littérature, toutes les interprétations sont possibles et légitimes. »
Une écrivaine dont je retiendrai cette phrase : « S’il n’y a pas de problème, il n’y a pas d’histoire. »
« Madame Damas : une écrivaine qui nous parle de ses personnages et de leurs sentiments comme s’il s’agissait de vraies personnes. »
« Madame Damas nous a expliqué tout le travail préalable (observer, se renseigner, interroger…) pour donner du crédit aux problèmes rencontrés par ses personnages. »
Des élèves de 6p
« Geneviève Damas était très attentive à nos questions mais aussi à nous ».
« C’était un privilège de rencontrer en personne une écrivaine ! » ( Luca)
Des élèves de 5e B
« Très belle rencontre avec un gout de trop peu ! On admire les talents littéraires de cette auteure qui ajuste son style au propos de ses livres et parvient à rendre visible des réalités diverses sur des sujets de société qui touchent : l’illettrisme, le déni de grossesse, le monde des adolescents, les migrants, les élèves en décrochage, etc.
On a aimé sa spontanéité et sa bienveillance, ainsi que son regard juste et éclairant sur nos mises en voix.
A refaire, avec plus de temps la prochaine fois. »
Récolte de petits bonheurs au fil des rencontres : des mises en voix généreuses de nos élèves, avec souvent des dépassements de soi, des questions spontanées, des élèves qui lisent des textes avec émotion, d’autres qui se dépassent et ont écrit pour amplifier avec psychologie et profondeur un passage du roman, une rhétoricienne qui remercie avec franchise car c’est le premier livre scolaire qu’elle a aimé, un élève qui dit avoir proposé à sa maman de lire « Bluebird » aussi…
L’autrice rappelle que le lecteur joue un rôle dans ses romans : à lui d’imaginer la suite, les pensées des personnages, les non-dits. Avec intérêt, bienveillance et parfois émotion, la comédienne et dramaturge, écoute les mises en voix des 5e A et 5e B . En 6e générale et en 6e P, les questions fusent avec naturel. Expérience de vie, prise de recul, multiples relectures, de longues et nombreuses rencontres pour enquêter sur ses sujets éclairent les sources du travail d’écriture qui peut durer jusqu’à 3 ans pour achever un roman.
Elle aime l’âge de plusieurs de ses protagonistes adolescents , parce que, pour eux, tout est possible : refus, passions… Elle partage aussi ses questionnements, ses nuances, ses remises en question, des éléments de son prochain livre : « Strange » .
Merci à nos professeurs, Mesdames Andernack, Namur, Bielen, Minguet qui ont accepté de vivre l’aventure de ces rencontres, avec ouverture et énergie !